• Schumi donne raison a ferrari

     

     

    Michael Schumacher a cautionné la politique d’entreprise de la Scuderia Ferrari qui l’a poussée à déshabiller Felipe pour habiller Fernando. L’Allemand avait été au centre d’une polémique au Grand-Prix d’Autriche 2002 lorsque Rubens Barrichello lui avait offert la victoire sur un plateau en respectant la consigne de son écurie. A l’époque, la manœuvre – qui a décidé la FIA à inscrire dans sa réglementation sportive l’interdiction de donner des consignes de course – avait été mal perçue car l’Allemand dominait outrageusement le championnat et qu’une victoire de plus ou de moins ne changeait rien à l’affaire même si Zeltweg marquait seulement le tiers du championnat. « C’est exact, lorsque nous avions fait ça les gens pensaient que ce n’était pas nécessaire car nous menions largement le championnat. D’un côté, je suis d’accord avec ça » reconnaît le septuple champion du monde.

     

    A Hockenheim, Schumacher estime que la Scuderia Ferrari a eu raison de donner sa préférence mathématique à Alonso qui, avant le résultat du Grand-Prix d’Allemagne, comptait 31 points d’avance sur son équipier – légèrement plus que l’équivalent d’une victoire qui rapporte 25 points à son auteur. « J’ai vu Felipe en 1ère position et j’étais heureux car c’est un bon ami. En entendant qu’Alonso avait gagné je me suis demandé quelle genre de stratégie c’était. Mais j’ai été critiqué pour exactement la même chose et je dois dire que je comprends Ferrari à 100%. J’aurais fait la même chose dans la même situation car nous sommes tous là pour essayer de gagner le championnat du monde. Un seul pilote peut gagner le titre et en fin d’année si vous vous dîtes que vous auriez pu perdre le championnat avec cette marge de points si vous n’aviez pas agi ainsi plus tôt, vous vous demandez – et tous les fans, les médias se le diraient – ‘Pourquoi vous avez fait ça ?’ »

     

    Dernier volet de sa défense de l’écurie de Maranello, l’avocat Schumacher rappelle que plusieurs consignes ont été données lors des dernières années. « Dans d’autres écuries et dans d’autres situations, dans la dernière course de la saison par exemple, il y a eu des consignes de course claires. Tout le monde les accepte et dit ‘Oui, c’est normal, c’est la course etc… »


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